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Les Jours, les Vers et les Années par Laurent Desvoux
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20 avril 2020

Et quel est cet auteur qui a au moins cent ans - mort ou vif ? avec ses assonances de courage !

La laisse assonancée du Vingt Avril Vingt Vingt

 Cadou et co phLD31mars19

Des alexandrins de prose que j'ai prélevés dans des titres

Et débuts d’articles de presse ce lundi 20 avril 2020,

Par cet étrange temps de nos confinements,

Syllabes en ajouts à partir de titres ou de fins de vers

D’un poète centenaire mort ou vif

Et pratiquant l’assonance à tout va.

  Pour sa terre natale, son ami Max,

    pour la chambre "encombrée De rivières sauvages"

      pour Hélène son amour capital, 

        pour les reprises du courage.

En Colombie les chiffons rouges de la faim dans la table

Faut-il rouvrir les librairies en Italie ? ton visage

Ce laboratoire chinois pointé du doigt ? mon dernier voyage

Passer sa vie en quarantaine sur une île pouvoir être sage

Comment l’virus chamboule la démocratie Je m’évade

 

C : « Nous sommes tous devenus amérindiens ! » de quelques larmes

Pour « sécuriser la liquidité du groupe » châteaux de sable

Soixante-dix pour cent garantis par l’Etat retour de flamme

L’homme et les animaux sauvages une histoire emporté les arbres

Une princesse saoudienne prisonnière arrête ce qui part

 

G. l’homme qui avait prédit la pandémie il y a quelque part

Trump an IV l’insurgé de la Maison Blanche ma vie sur les bras

Souvent souffler sur les braises de la discorde si tu étais là

Pas étonnant que notre vie nocturne soit le meilleur de mon mal

Soit étrange en ce moment. Nos songes nous aident tu me rendras

 

Les premières pistes du déconfinement quelque coup d’éclat

Un choix autant politique que sanitaire l’horizon n’avance pas

Soutenez les savonneries artisanales toujours les mêmes visages

A Angoulème, tranquillou, un chevreuil, s’offre le même paysage

Chevreuil s’offre une virée en plein centre-ville l’ombre de mon bras

 

Derrière la caméra, comme confiné les jours passent

La justice sociale chevillée au corps à l’ombre de mes bras

F. reçoit par erreur le globe de cristal je serai celui-là

« Il pourrait ne jamais y avoir de vaccin » l’aile de l’orage

Il est de meilleur rap port au niveau des vignes reprend courage

 

La colère s’exprime de plus en plus fort le premier pas

Royaume-Uni où la population reproche par-delà les orages

Retard à l’allumage au début de l’épid les villages

Epidémie de coronavirus Covid cloche en retard

Disparition de l’acteur Philippe Nahon remet son départ

 

« Un coup de foudre mutuel pour faire ce film » quel orage

Le comédien des amoureux du cinéma quatrième étage

Tordus et compliqués et les rendre attachants bouquet sur la table

« Inquiétantes trognes du cinéma français » retrouve la page

Parti dans l’infini, sa vraie dimensi-on on parle

 

Indifférente au monde qui se presse autour les hauts visages

Elle se vit comme un trésor inaccessible sortilèges des mansardes

Tout le monde voulait un portrait différent un soir sur le rivage

Elle est comme attirée en dehors du tableau parle aux arbres

Quand même… une Histoire avant la Révolution ! la mer est déjà là

 

Et ce souci de restitution non prudente ses ailes se détachent

Si Viollet-Le-Duc crée son propre imaginaire les campagnes

Un’sorte d’éthique de la restauration noircissez nos bagues

Une œuvre collective avec beaucoup de gens inonde mon visage

Drame vraiment d’un changement de paradigme rêves de mon âge

 

Notre Internet c’est aussi une ruche énorme je pars

Le Moyen Age hiératique, sacerdotal à la fin je suis las

Insistance sur le bizarre, la non ligne j’ai repris la besace

Déjà comme un travail de la démocratie au fond de la tasse

Les mythes reproduisent et se reproduisent visage de marbre

 

Monument hybrid’ qui s’est métamorphosé gibet de ton arbre

Tout ce qui tourne autour de la Cour des Miracles à bout de bras

Sur les racines éternelles de la France le long du boulevard

Déformation qui pourrait être une reform chacun a son visage

Etre une reformation, une dynamique suffit au paysage

 

En représailles les paysans tuent des loups où tourne le poignard

Un western à la sauce des frères Coen riches équipages

Un joyau de bien-être sur un lac d’eau douce le ciel est en retard

La croissance des plantes en accéléré de laves et de râles

Cette expectative devant le découpage sur le quai des départs

 

Tableau entier était devenu un écran les forêts capitales

Fait son autoportrait dans un rétroviseur reniera ses cigales

L’expérimentation de ce qui vient vers lui sa ronde sans escale

A un travail véritablement séri-el s’est trompé d’étage

Les accrocher aussi de manière sérielle cette maison trop basse

 

Avec cet effet de lumière traversante les rides et les pas

Et se fraie un chemin jusqu’aux rayons de miel passés là

Du recul quand on a le nez sur le guidon restés plus bas

Le seul moyen de se former une opinion brisé son feuillage

On redonne du sens à la fabrication cherche ton passage

 

Une farouche volonté d’indépendance mon visage

« Si vous avez envie de laisser une trace » fougères du regard

 « Tu t’en fous, tu es là, tu récites des fables » déjà repart

« Ta carrière artistique, ton imprésario ? » je reste là

« Il a de la poitrin’ ton marchand de charbon » d’ombres qui marchent

 

« Avant je lui mettais des bâtons dans les roues » beau visage

« Que cela soit écrit. Que cela s’accomplisse » sauve le paysage

« Egyptien ou Hébreu, je suis toujours Moïse » amis de passage

Espèces avec lesquelles nous avons tiss coupe les lilas

Avec lesquelles nous avons tissé des liens cloche des départs

 

Des li-ens extrêmement intimes, étroits brûlé tard

L’annonce sur de petites communautés laissé ta part

Le rapport à la terre que vous observez pas davantage

A ces quelques personnes se sont agrégés laine des orages

Affinité profonde avec les non humains fond des nuages

 

L’idée est d’être possédés par un milieu de mes larmes

Le manque de capacités industrielles ? Place Bretagne

Un besoin souligné par cette pandémie rets dans le feuillage

Mais je parle plutôt en tant que citoyen roule tes coquillages

Dans le grand bocage des insatisfactions sa vie n’était pas

 

Une occasion en or de regarder le monde que ton visage

Premier véritable rituel de cette France tremblantes larmes

Que leur interprétation était abusive les oiseaux sont là

Comme dans le roman Le Fléau de Stephen dans la mansarde

C’est celle de Beckett Les Beaux Jours Oh les Beaux mieux ton visage

 

Réflexion historiqu’ sur le capitalisme avons le même âge

Présentation de ce fabuleux moustachu et tu es là

La physique peut-elle se passer du temps ? grimpe à ton bras

Les protestataires ont dû se rassembler effaces mes larmes

Tout en respectant les mesures sanitaires ô cigales

 

Le témoignage de Français encor bloqués rappelait ton pas

A regret l’absence de coordination recréait ton visage

A la faveur d’un morcellement général portes des villages

Sur la piste de la « pangolin connection » fond des gares

L’objet d’un commerce illégal et fructueux nuit des ballasts

 

Pire massacre de l’histoire du pays remblai des villages

Un homme armé a tué au moins seize personnes ouvre le paysage

Pris en chasse pendant une douzaine d’heures des cocardes

Trop kitsch, trop enfantin, pas assez épuré et mon visage

Mouvement postmoderniste… refait… surface meilleur usage

 

Nos anticorps sont-ils si efficaces face les astres

Exhiber les bonheurs de son confinement à son corsage

De son confinement sur les réseaux sociaux rien de ce village

Photos idylliques à l’appui heurte… agace page à page

Le confinement conduit à un quitte ou double mon village

 

Pour les couples le confinement conduit à l’arbre

New York les soignants sont contraints de pratiquer déjà

Pratiquer la médecine de catastrophe rues de villages

Direct. Pour « la vie d’avant »… il faudra attendre mon visage

Une amplification des fractures qui minent prunelles sauvages

 

Fractures qui minent l’ordre international toit du paysage

En Chine, bile d’ours et corne de rhino grand voyage

M. aux urnes malgré la guerre et le virus roses du village

En créant dans toutes les langues des mots qui mon image

Rendre visite à leurs aînés dans les Ehpad ta vague

 

Confinement on réinvente nos rituels des terrains vagues

Apéros virtu-els et chansons au balcon ! sur ma table

Gestes barrières devront rester de rigueur les orages

L’armée du Lésotho rentre dans ses casernes recuire un visage

Travailleurs étrangers pour sauver leurs récoltes ciel mon sillage

 

Milliers de migrants qui travaillent sans contrat pierre accable

Mort de JDD romancier et journaliste sur la table

Pays qu’il qualifiait de « plus imaginaire » brèves des cordages

Exploré brillamment les champs de la fiction déjà

Covid-19 : un débat public allemand la terre est en bas

 

Plus apaisé qu’en France ? Paris et Berlin… joie pour bagage

D. Trump a du mal à contenir sa nature désordres du langage

Un Ehpad perd la moitié de ses résidents réduit du bastingage

Vidéo La fonte des glaces en Arctique pays qui va

Ouvre de nouvelles routes commerci-ales orée des villages

 

Autorités embarrassées par un navire les oies sauvages

De croisière et ses passagers contaminés plateaux sans âge

Coronavirus : les soldes d’été reportées ? à mon image

Des coursiers solidaires pour ravitailler visage ou paysage

Astuces pour mieux dormir à la nuit tombée flamme des cages

 

La décision est étrange mais c’est ainsi à ton usage

La vitesse à laquelle ils ont changé de pied marque le pas

Doigté politique cela va se jouer ne connais pas

Opportunité de changer de logiciel bords étincelants du large

On dirait que le vent dit des phrases récits en pleine marge !

 

    Des alexandrins de prose prélevés dans des titres et débuts d’articles de presse,

syllabes en ajouts à partir de titres ou de fins de vers d’un poète centenaire mort ou vif

et pratiquant l’assonance à tout va. 

 

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Commentaires
M
bonjour,<br /> <br /> s'agit-il de René-Guy CADOU ? <br /> <br /> Quoiqu'il en soit, Laurent bravo pour ton idée et tes poèmes qui reflètent la vie que nous menons aujourd'hui ; tout en nous emmenant en rêve avec l'autre poète de 100 ans ! Merci,<br /> <br /> Magtyar
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  • De 1989 à nos jours, des poèmes de Laurent Desvoux à s'offrir ou à offrir pour 1 jour d'un anniversaire, d'1 naissance, d'1 événement, d'1 fête. Avec "Les Jours, les Vers et les Années" repérez le poème qui correspond au jour de l'année choisi, savourez
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